Le pasteur Jean Jay
1743-1807
Député en 1791, membre de la Convention, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) le 30 décembre 1743, mort près de Fleix (Dordogne), le 9 septembre 1807, d'une famille protestante originaire de Castillon-sur-Dordogne, fit ses études théologiques à Genève, fut « ministre du salut Evangile » en Hollande, et rentra en France au début de la Révolution.
Qualifié avocat et nommé, en 1791, administrateur du département de la Gironde, il fut élu, le 3 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 10e sur 12, à la pluralité des voix (469 votants). Il vota avec la majorité, et fut réélu, le 6 septembre 1792, par le même département, député à la Convention, le 5e sur 10, avec 418 voix (646 votants). Il siégea à la Montagne, et déclara, lors du procès du roi: « Je vote pour la peine de mort. ». Il donna son opinion sur l'instruction publique, fit proroger les pouvoirs du comité de salut public, devint secrétaire de la Convention, présida le club des Jacobins, et, dans la séance du 26 juin 1794, donna, d'après une lettre reçue d'un membre du district de Bordeaux, connaissance de certains détails relatifs à l'arrestation des girondins Guadet, Salles et Barbaroux. Non réélu après la session à l'un ou à l'autre des nouveaux Conseils, il devint plus tard pasteur de l'église de Fleix (Dordogne), et y exerça le ministère jusqu'à sa mort.
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