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Dossier de presse 2010-2009

27/05/2014 - Lu 4719 fois
Sud-Ouest / Jean Claude Faure
Le Résistant

 

 

 

Le Résistant 10 juin 2010

 

 

 

 

 

Sud-Ouest  11 juin  2010

 

 

Le bureau des Amis de Sainte-Foy fait œuvre de mémoire. PHOTO J.-C. F.

 
 
 

 

La première assemblée générale des Amis de Sainte-Foy, présidée par Jacques Puyaubert a mis en évidence l'intérêt du site en ligne depuis le début d'année, sous la conduite d'Emmanuel Courtaud. Un site présenté aux membres et aux élus présents, qui permet désormais d'accéder aux articles des cahiers anciens qui ont pu jusqu'alors être numérisés. La société historique des Amis de Sainte-Foy poursuit son travail de mémoire et perpétue l'identité du Pays foyen en faisant découvrir l'histoire de la bastide et de ses environs.

De nouveaux thèmes d'histoire immédiate en allant au-devant de la mémoire collective accompagneront désormais cette démarche. Les juifs à Sainte-Foy sous l'Occupation est une enquête menée par Jacques Puyaubert. Des entretiens avec des personnes qui peuvent témoigner du massacre de Souleiou (Le Fleix), avec des membres de familles des Justes ou avec des Foyens qui ont hébergé ou caché des juifs sont recueillis parallèlement à des témoignages de familles israélites. L'histoire de l'échange Sainte-Foy/Rotenburg est un travail confié à Claude Schwob.

Mémoire de la ville est une collecte assurée par Suzy Chassagne. Elle concerne le passé récent de Sainte-Foy, la vie des quartiers avec les bâtiments, des témoignages sur les commerces, les fêtes…

Rédaction du site

En ce qui concerne la rédaction du site, les pages déjà écrites sont dues essentiellement à Danièle Provain. Il reste à rédiger plusieurs pages pour compléter l'historique de Sainte-Foy. Jean-Michel Boudié apportera ses compétences sur Sainte-Foy au début du XXe siècle. Simone Vergnaud doit terminer « Sainte-Foy protestant », Jeanne Vigouroux doit reprendre « Sainte-Foy sous la Révolution. » De nouveaux points de vente sont envisagés, pour les deux cahiers annuels. Si le cahier 2010-2 n° 96 sera consacré donc à l'enquête sur les juifs en Pays foyen, le cahier 2011-1 n°97 abordera plusieurs sujets. Comme « Les Écrits de Montluc » par Yves Boisseleau, « Louise Reclus-Dumesnil au château de Vascœuil » par Danièle Provain, ou encore « Le Livre de raison de M. Claverie » par Simone Vergnaud.

L'assemblée générale des Amis de Sainte-Foy, dont les travaux ont été soulignés par le maire, conseiller général Robert Provain, s'est conclue avec la visite de l'église de Sourzac et du château de Montréal près de Mussidan (24).

 

 

 

 

« Un havre de paix pour les juifs »

L'association Les Amis de Sainte-Foy et sa région présente, vendredi à 18 heures au lycée, un nouveau cahier sur le sort des juifs à Sainte-Foy-la-Grande pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Un havre de paix pour les juifs »
Carte d'identité de Pauline Oungre, réfugiée à Sainte-Foy, portant la mention « juif ». PHOTO DR© PHOTO  
FAURE JEAN-CLAUDE
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rès de deux ans de travail ont été nécessaires au président Jacques Puyaubert et à son équipe pour rédiger ce document d'exception qui fera date. Le numéro spécial des « Cahiers des Amis de Sainte et sa région », qui sera présenté au lycée Reclus-Broca vendredi en fin d'après-midi, est intitulé « Le Sort des juifs à Sainte-Foy-la-Grande (1939-1945) ». Une œuvre de collecte de multiples témoignages qui aboutit à 165 pages d'une qualité historique et scientifique redoutable. « Je crois qu'en Aquitaine cette expérience de collecte de la mémoire collective sur ce sujet est assez neuve parce que Sainte-Foy et sa petite région ont représenté un havre de paix relatif où les juifs ont pu se sentir protégés pendant une partie de la guerre », argumente Jacques Puyaubert, agrégé d'histoire, qui a fait une grande partie de sa carrière d'enseignant dans la bastide.

En zone libre

En 1939, il n'est recensé qu'une seule famille de religion juive dans la cité, les Bouaknim. La boutique Chez David - À la renommée du vêtement - se trouve place de la Mairie. David, originaire de Ouarzazate (Maroc), s'est installé en 1925 avec son épouse Rachel. Pour certains, il était « le négro » ; pour d'autres, il était David.

Son fils Gilbert témoigne de ce quotidien foyen, quasi idyllique, qui va devenir beaucoup plus compliqué sous le régime de Vichy et l'occupation allemande. La communauté juive comprendra des dizaines de familles venues trouver refuge en terre foyenne près de 180 personnes, en 1944. « Sainte-Foy se trouve en zone libre, juste derrière la ligne de démarcation. D'abord le noyau protestant (pasteurs, associations, familles) était fort actif, possédait des réseaux en connexion avec Bordeaux et considérait de manière positive les israélites et les juifs en général, explique Jacques Puyaubert. De plus, de multiples complicités ont vu le jour pour entourer les juifs repliés, parfois dès le début de la guerre, avec les personnes déplacées depuis la Lorraine ou l'Alsace : municipalités, secrétaires de mairie, gendarmeries ont donné les coups de pouce indispensables. »

« Parpaillots » résistants

Mais les « parpaillots » n'étaient pas les seuls. Gilbert Bouaknim cite en exemple les familles Lamothe et Décombe. Jean Lamothe et Marcel Décombe sont plus connus comme des laïcs farouches, que comme des « grenouilles de bénitier ». « La solidarité active en faveur des juifs de Sainte-Foy a inclus et dépassé le cadre des cercles protestants, concernant des pans entiers de la microsociété locale. Elle s'est exercée largement dans les institutions pour la jeunesse, comme les Éclaireurs unionistes, mais aussi la Jeunesse catholique foyenne (JCF), le club de foot et d'athlétisme, le Stade Foyen… », peut-on lire dans la présentation de ce cahier.

On fait la connaissance aussi d'Alice Girou, en charge des services sociaux du quotidien « La Petite Gironde », qui était la fille d'un batelier foyen, et a permis à de nombreuses familles d'être accueillies dans le Pays foyen. Pineuilh, Saint-Quentin-de-Caplong, Gensac et Pessac, mais aussi Port-Sainte-Foy et Saint-Aulaye sont des points de refuge des deux côtés de la rivière. Avec ce document, l'histoire de la vallée fait un grand pas, et l'histoire tout court réalise une belle avancée. Il se conclut sur le massacre de six juifs dans le bois de Souleillou, près du Fleix (24) par des Français. Des corps francs, commandés par un certain Besson-Rapp aux côtés de l'armée allemande, qui d'ailleurs sauvera sa tête à la Libération.

Vendredi 3 décembre, à 18 heures, au lycée Reclus-Broca, 7, avenue de Verdun.

 

 

Élisée Reclus, l'anarchiste foyen

 

Élisée Reclus, l'anarchiste foyen
J.-D. Vincent présente un Élisée très écolo. PHOTO J.-C. F.© PHOTO  
FAURE JEAN-CLAUDE
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'est une pointure scientifique aux attaches locales que la société d'histoire, les Amis de Sainte-Foy et sa région, invite samedi 10 avril à partir de 16 heures aux lycées Elisée-Reclus-Paul-Broca. Jean-Didier Vincent y viendra - entre autres - présenter son ultime opus consacré au géographe anarchiste, « Élisée Reclus : géographe, anarchiste, écologiste » paru aux éditions Robert Laffont. Membre, notamment, de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine, ce médecin né d'une famille foyenne à Castillon-la-Bataille en 1935, a fait ses études au collège de Guyenne à Port-Sainte-Foy. Il a contribué au développement de la neuroendocrinologie qui comprend l'étude des interactions entre hormones et système nerveux, le cerveau étant considéré comme une glande endocrine.

Actuellement, Jean-Didier Vincent est président du Conseil national des programmes au ministère de l'éducation nationale depuis 2002. Professeur de physiologie à la faculté de médecine de l'université Paris XI, il fut, de 1991 à 2004, directeur de l'Institut de neurobiologie Alfred-Fessard du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Gif-sur-Yvette.

Il est membre du Comité d'éthique des sciences du CNRS et du Comité d'éthique et de précaution pour les applications de la recherche agronomique de l'INRA (Institut national de recherche agronomique). Les très sérieux « La Chair et le Diable », « Biologie des passions » ou encore « Voyage extraordinaire au centre du cerveau », parus aux éditions Odile Jacob, côtoient dans sa bibliographie des ouvrages plus profanes comme « Pour une nouvelle physiologie du goût », coécrit avec son ami le chef de cuisine étoilé, Jean-Pierre Amat. On connaît la verve de Jean-Didier Vincent et son humour caustique qu'il développe notamment dans l'émission « Ce soir ou jamais » diffusé sur France 3.

Le thème de sa conférence portera sur les deux entités scientifiques nées dans la bastide qui ont donné leur nom à l'établissement du secondaire de l'avenue de Verdun, « A la rencontre d'Élisée Reclus et Paul Broca ».

 

 

Quand Vincent rencontre Reclus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand Vincent rencontre Reclus
Jean Didier Vincent met Elisée Reclus en exergue. PHOTO DR
 
© PHOTO  
FAURE JEAN-CLAUDE
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a salle de conférence a fait le plein pour recevoir Jean-Didier Vincent.

Répondant à l'invitation du Service Animation et de la Société d'Histoire « Les Amis de Sainte-Foy sa Région », le professeur Jean-Didier Vincent a entretenu des familles foyennes Broca et Reclus lors de sa conférence tenue aux lycées Élisée-Reclus et Paul-Broca.

François Nieudan, proviseur, dans son propos d'accueil, décrivait le fonctionnement de cet établissement qui porte le nom de ces deux personnalités, où lycées d'enseignement général et technique se côtoient harmonieusement.

Danièle Provain, dans une courte présentation, rappelait les liens qui unissent Jean-Didier Vincent aux Foyens, et les titres, fonctions et distinctions du professeur Vincent qui s'est lancé, ensuite, pendant près de deux heures dans une évocation chaleureuse.

L'assistance réagissait avec plaisir aux souvenirs du conférencier. On était « entre soi » et malheur à « l'étranger » qui venait perturber l'atmosphère. Moult anecdotes ont émaillé le parcours de la vie d'Élisée Reclus, vie riche d'enseignements. Le livre que lui consacre Jean-Didier Vincent reprend le thème du ruisseau, véritable métaphore du destin humain. « L'histoire d'un Ruisseau » d'Élisée Reclus fut en son temps un best-seller offert en livre de prix aux bons écoliers, tant ses qualités d'écriture étaient reconnues.

À l'issue de la conférence, Jean-Didier Vincent s'est prêté aimablement au jeu des dédicaces de son ouvrage « Élisée Reclus, géographe, anarchiste écologique » publié aux Éditions Robert Laffont, livre qui contribuera à faire connaître à un large public ce foyen exceptionnel.

 

 
Sud-Ouest  19 décembre 2009
 
 
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Sud-Ouest  03 juin 2009

 
 
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Sud-Ouest  26 janvier 2009

 
 
 

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